Céline Estenne est née le 2 octobre 1986, soit 159 jours après l’explosion nucléaire de Tchernobyl. Mais bon, ça va.
Dans les années 90, elle fait du modern jazz ; dans les années 2000, elle suit une formation littéraire à Paris, Montréal et Bruxelles ; dans les années 10, elle étudie l’art dramatique au Conservatoire de Mons-Arts² (classe de Frédéric Dussenne). C’est un peu résumé. Depuis son diplôme elle a collaboré, comme comédienne, dramaturge, co-autrice, assistante à la mise en scène ou performeuse avec, entre autres, Michaël Delaunoy (La jeune fille folle de son âme, Fernand Crommelynck), Anne-Cécile Vandalem (Que puis-je faire pour vous ?), Dominique Roodthooft (Thinker’s corner), Anna Rispoli (Your Word in My Mouth ; A Certain Value) et Lorette Moreau (Cataclop enzovoorts ; ({:}) imprononçable). Par ailleurs, elle mène un cycle de recherche sur la question du travail intitulé Travail-passion dont le premier volet, On avait de bonnes dents, projet participatif transgénérationnel, a été créé en novembre 2018 à Arrêt 59 (Péruwelz). Globalement, on peut dire qu’elle s’intéresse à la façon dont l’intime est politique, le politique intime, et tout ça dans un sens ou dans l’autre – mais, là encore, c’est un peu résumé.
En 2020, elle commence la batterie, les logiciels libres, et entre comme résidente-chercheuse à L’L, structure expérimentale de recherche en arts vivants. Elle n’est pas encore en mesure de résumer ce qu’elle a fait ensuite.
Elle est par ailleurs confériencière à ARTS², coordinatrice éditoriale de la revue Klaxon, et membre de la Liseuse du Rideau de Bruxelles.