Appréciée pour “une maturité d’écriture qui déconcerte” (Crescendo Magazine) et la “maîtrise de son écriture et de l’orchestration” (Larsen), Apolline Jesupret définit l’énergie de sa musique comme un équilibre entre expressivité et intériorité, entre délicatesse et exaltation, entre rythme et contemplation. En gardant comme ligne directrice la consonance dont souvent elle s’approche, parfois elle s’écarte, l’artiste recherche un raffinement dans le timbre et les textures orchestrales, tant dans l’écriture pour grands ensembles que pour la musique de chambre.

Le parcours musical d’Apolline Jesupret débute à 7 ans lorsqu’elle découvre le piano grâce à son professeur Rosella Clini. L’improvisation et la composition sont des éléments de curiosité qui alimentent au quotidien son apprentissage de la musique et deviennent des vecteurs d’expression de sa créativité. Elle se forme ensuite au Conservatoire royal de Mons avec Rosella Clini pour le piano et Claude Ledoux pour la composition. En 2017, elle se spécialise en piano et pédagogie instrumentale à l’Université de Montréal.

Aujourd’hui, Apolline Jesupret répond à des commandes de compositions pour des festivals en Belgique et ailleurs en Europe, pour des ensembles ainsi que pour des interprètes solistes ou chambristes. Elle remporte en 2019 le 1er Prix « Ça Balance Musique Contemporaine » ainsi que le « Prix André Souris » en 2021. Elle intègre la même année le Forum de la Création Musicale. En 2023, elle compose son premier concerto pour violon qui est interprété au Botanique par Maya Levy et l’Ensemble Musiques Nouvelles ; en 2024 on lui doit Bleue, œuvre symphonique interprétée par le Belgian National Orchestra à Bozar dans le cadre des Belgian Music Days.