Projet PE3
> Samedi 24 mars à 15h30
> Lundi 26 mars à 19h30
> Mardi 27 mars à 16h
Durée : 1h20
Carré des arts / Classe 47
(3e étage, côté Théâtre)
Direction exercice :
Pascal Crochet
avec Blaise Afonso, Mathilde Collard, Loïc Dubuisson, Greta Fjellman, Grégoire Guilmot, Mehdy Khachachi, Carole Lair, Stanislas Lodzia-Brodzki, Maud Prêtre, Célia Rorive, Magali Zambetti.
« Vivants. Vivants. C’est le principal, nous sommes vivants. »
C’est par ces mots que s’ouvre le texte de Elfriede Jelinek, publié en 2013, et lié à la question des migrants en Autriche.
Bien entendu, le texte résonne particulièrement avec l’actualité de ces derniers mois en Belgique, à Bruxelles, au parc Maximilien.
La réalité de la présence d’étrangers non désirés, agite les démocraties d’Europe, et vient interroger et mettre à mal les valeurs et les fondements de nos régimes.
Le texte s’écarte des poncifs vertueux sur cette question. Il est monstrueux dans sa forme …120 pages en continu. Il fait entendre une parole cynique, mordante et drôle de migrants qui s’adressent aux pays riches.
Il propose des glissements incessants d’un thème à l’autre et pratique le principe du détournement; détournement des mots qui énoncent les principes qui fondent le concept de la démocratie européenne.
Le « vivre ensemble », la « solidarité », « l‘équité », « la durabilité », « les valeurs »… autant de notions vertueuses que la parole des migrants vient mettre à mal.
Nous avons gardé des fragments du texte et avons imaginé une situation minimale : quelques tables et des chaises, des documents officiels pour acquérir le statut de réfugié, des couvertures et bouteilles d’eau afin d’apporter un « minimum de confort à ces 11 égarés » !
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